mardi 28 décembre 2010

Indiana et Indiano Jones sont sur un volcan...

Nous, on est des aventuriers dans l'âme!
Alors quand on a appris que, tout près d'Antigua (Guatemala), il y a un volcan presque en éruption qu'on peut escalader si on n'a pas peur, nous on a dit "banco"!
On était prêts : Pantalons ignifugés, chaussures thermorésistantes, polaire dans le sac pour affronter le vent glacial dans le cratère du Pacaya, puisque tel est son nom... Imaginez le tableau : nous, le volcan, la lave, les nuées ardentes et le soleil qui se couche derrière les volcans voisins dont el fuego (en éruption tous les quarts d'heures)...

Enfin presque...
Nous sommes 15 gringos dans le minibus qui vient nous chercher devant notre hôtel, en arrivant, Arturo, notre guide local nous explique tout : nous sommes le groupe des Toucans (Toucanes en espanol) et il s'agit de rester groupé sinon on va se mélanger avec les autres gringos des nombreux groupes qui vont le monter en même temps que nous (et vu que rien ne ressemble plus à un touriste qu'un autre touriste, et bin Arturo il sera bien emmerdé après pour donner notre description au bureau des touristes disparus dans le volcan...) mais pas de panique pour nous éviter toute déconvenue il criera régulièrement "TOUCANES"...
Donc voilà, on marche tous ensemble au milieu d'une cinquantaine d'aventuriers... On rigole quand le guide allume un feu en jetant juste du bois dans un trou de lave séchée... On fait moins les malins quand on marche près d'une crevasse avec de la lave en fusion au fond qui rejette de l'air chaud ou quand on rentre dans une grotte de pierres brûlantes / sauna naturel... Et puis on oublie tout: Toucanes, touristes en short et relous du groupe qui n'écoutent pas le guide, quand on assiste pour de vrai au coucher du soleil sur el fuego...






jeudi 23 décembre 2010

Pourquoi le Mexique c'est trop bien...

Une semaine déjà que nous sommes en vacances de Noël...
Court passage au Guatemala avec au programme des fleuves et des ruines (Rio Dulce et Tikal pour les curieux), puis re des fleuves pour le passage de la frontière et re des ruines arrivés au Mexique (Palenque).
La compétition va être rude pour le camembert archéologie Maya du Trivial Pursuit!





Autant le dire tout de suite, le Mexique: c'est fantastique!
C'est fantastique parce que:

- Leurs jus d'orange sont frais et pas chimiques
- On peut se poser en terrasse pour manger ou boire un verre, voire prendre l'apéro
- Les places centrales sont pleines de vie et de couleurs
- Le bon gout est au rendez-vous avec de l'artisanat pas kitch
- Les chiens sont pas morts et tout secs
- Les maisons ont de jolies cours intérieures fleuries
- On peut enfin se lâcher sur les Santiagos, les grosses boucles de ceintures à la Walker Texas Ranger et les chapeaux de paille et être In. ( Bon ok, Antoine peut se lâcher)
- Les douches possèdent un robinet additionnel d'eau chaude...
- Le tri sélectif y existe (de qui elle vient celle là ?)
- On se croirait dans un Disney avec des Choupette la petite coccinelle à tous les coins de rue
- Pour tailler une haie, les Mexicains se sont rendus compte que le sécateur marchait aussi bien que la machette
- Les femmes de chambre prennent soin de contrôler le bon fonctionnement des fermetures éclairs des poches où l'on range tout nos sous quand on a le dos tourné
- Si on est capable de trouver autant de points positifs en trois jours, c'est qu'on doit s'attendre à encore beaucoup de bonnes surprises
- Il y fait tout simplement bon vivre













PS : Le nombre de photos et la description des lieux sont sujet à de nombreuses polémiques... Si TOI aussi, tu désires nous faire part de ton point de vue (ou au moins, nous montrer que t'en n'as pas rien à faire de tout ce qu'on écrit ici...), n'hésite plus! Poste un commentaire! (ou envoie un mail!!!)
Parce que, mine de rien, c'est pas tous les jours faciles d'alimenter un blog depuis la chambre de Zorro avec le wifi fourni par sergent Garcia!

vendredi 17 décembre 2010

Papa Santa cuando tu bajaras du ciel...

...Avec ta belle perruque nuque longue et blonde, tu passeras nous voir dans la petite école de Cofradia.









Folle ambiance donc à Cofradia, ou les élèves se sont trémoussés au son de "Feliz Navidad" et des chants hasardeux d'un prof d'anglais hondurénien reconverti en imitateur de Phil Collins...




De Noel à Cofradia

De Noel à Cofradia

De Noel à Cofradia


Et puis, on a aussi fêté Noël avec nos colocs...
Concernant la déco, on peut vous l'avouer, on a tout pompé dans "Déco Passion Honduras... Et à défaut de dinde de Noël, bien trop "déjà-vu", on a dégusté une bonne soupe à l'oignon à l'anglaise!

De Noel à Cofradia

De Noel à Cofradia

De Noel à Cofradia

De Noel à Cofradia


Feliz Navidad à tous!!!







mercredi 8 décembre 2010

Week-end a la playa

Un peu de challenge chasse l’ennui du quotidien... Parce qu’on s’ennuie un peu dans notre tentative de baragouiner en 3 langues (français entre nous, anglais avec les colocs, espagnol avec le reste du monde...), on a décidé ce week-end, de se mettre au Garifuna (ca fait toujours bien sur un CV et c’est devenu indispensable dans les warm-up des soirées dancehall hondureniennes).
C’est donc des rêves garifuniens pleins la tête que nous avons loué deux vétustes bicicletas afin d’aller visiter le chapelet de villages qui longe la côte caribéenne.
De Week-end a la plage!


De Week-end a la plage!


Qu’il est doux le rêve du néophyte qui ignore tout de la métamorphose du chemin terreux à la fin de la saison humide... Car – note pour plus tard – terre + eau = boue (lodo) et flaques (charcos).
De Week-end a la plage!


A bicyclette (et ce, malgré notre entrainement intensif cet été dans les collines du Perche) (Note d’ Antoine : la technique n’a d’ailleurs pas changé, ca pousse dès qu’il y a de la difficulté...) cela se conclue par une astucieuse rebroussée de chemin en direction de la boutique de location de vélos...
De Week-end a la plage!


Notre entrée dans la culture garifuna s’est donc faite au travers d’un autre biais répondant au nom de Victor, aka Chaga la free, artiste musical, voyageur amoureux de son village et guide touristique à ses heures, ponctuant ses phrases de nonchalents « Si, hombre ! » (Yeah man !) et de « Daranguilu ! » (Tranquille...)
Courte nuit dans une cabana à 20m de la mer pour cause de concert de reggaeton dans le village - et le reaggaeton, chez les Garifunas, c’est sacré... -
Joie de se lever à l’aube pour ressentir chaque centimètre carré d’épiderme s’humidifier peu à peu au contact du doux crachin tropical lors d’une promenade sur les berges du rio Platano et dans les champs de yuccas menée par l’amigo Chaga la free.
De Week-end a la plage!



Bilan du week-end:
-Des coups de soleil sur le bout du nez et dans le haut du dos (balade a bicicleta) (
-Un vocabulaire garifuna enrichi de plus de 300%
-Des chaussures/pantalons/T shirts/pulls/K-way au doux parfum de chaussette encore en train de sécher (Note d’ Antoine : Grace a quoi j’ai pu découvrir la dernière ligne printemps 98 des tongues allemandes d’Elise...)

PS : Pour voir plus de photos, vous pouvez cliquer sur le lien juste en dessous de chaque photo...
PPS : Ca y est on a cree une newsletter : vous pouvez vous y inscrire sur le blog...
PPPS : On a aussi autorise les commentaires pour les non-membres : faites-vous plaisir!

Des JO au Honduras

Ce vendredi après midi avaient lieux les Jeux Olympiques 2010 dans la petite école de Cofradia, l’occasion de se mettre un peu en jambes avant le départ l’après midi même pour la cote Caraïbe...

Tout était prêt depuis la semaine précédente, ou nous faisions découvrir aux élèves la finesse des produits du terroir français avec un délicieux gâteau au yaourt et quelques crêpes au sucre avant de préparer torches et drapeaux avec les quelques gobelets, feuilles de papiers et pic à brochette mis à notre disposition.

Après une cérémonie internationale (France / Angleterre / Taïwan / Kirghizstan) un poil monotone à cause d’un lecteur cd à pile un peu exigeant, nous voilà partis pour le terrain de foot sauvage ou allaient avoir lieu d’incroyables épreuves durant lesquelles ces joyeux bambins pourraient exprimer toute leur agilité et leur surplus d’énergie sous un temps grisonnant.

Au programme, Lime on the spoon, limbo, course de sac, relais 4 fois 100m, agrémentés d’un poil de désorganisation, de chips imbibées de salsa con carne de notre chère dona Maria, de « misteuh misteuh misteuh », de « escoutcheeeeeeeeennnnnn », de chiens errants, d’un beau décor à la Lost en toile de fond, tout y était pour passer un chouette matinée.