vendredi 19 novembre 2010

Cop vs Tegus...


Nous, quand on part en week-end, on va voir des ruines mayas (les châteaux fort, c’est d’un banal !) et on visite des grosses capitales d’Amérique centrale, réputées pour l’insécurité qui y règne...
Autant quand on visite Copan, on peut grave se la jouer touriste : casquette, tongs, short, sac à dos, lunettes de soleil et appareil tof en bandoulière...
Autant, a Tégus’ (devinette : donner le nom complet de la capitale du Honduras...), on fait profile bas... jean, baskets, banane-hyper-sexy-qui-colle-au-corps pour camoufler les liasses de billets, et on marche droit en faisant genre « je connais parfaitement cette ville, ses coins les plus sombres et le prix de la moindre course en taxi »... Tout cela, évidemment, sous les conseils bien avisés des guides touristiques qui ajoutent que le but n’est pas de faire « local » (on a essayé, mais on est bien trop blonds...) mais de faire moins « cible facile »...
Copan, un peu décevant donc : des rues pavées et proprettes, des toits en tuiles, des murs blanchis à la chaux, des pyramides, des temples mayas... Du déjà vu quoi ! Ca manque de poussière, de regards en coin, de paquets de chips par terre et de chiens errants tout ça ! Un peu d’aventure, que diable !
La mission Tégus, en revanche, a été vraiment plus funky et remplie d’activités diverses.
La première : « atelier réparation de moteur de bus »... Vraiment bon comédien notre chauffeur, pour nous faire croire qu’un dysfonctionnement de l’alternateur l’obligeait a essayer de le réparer tous les quarts d’heures... Tout ça pour satisfaire le manque de mon vespaman en mal de mécanique, dont le regard aiguisé a tout de suite analysé que le vieux clou censé tenir le susdit alternateur n’était pas du tout l’outil le plus judicieux a utiliser en pareil cas (« une vis aurait mieux fait l’affaire ! ») C’est ainsi qu’Antoine a complété sa métodeassimil espagnol grâce à des conversations animées avec des pépés sur la viabilité des moteurs Mercedes...
Je pourrais aussi évoquer les rencontres spirituelles du week-end avec le chauffeur-prêcheur : Prenez son taxi, il vous converti ! ou encore l’ancien chef de gang borgne nicaraguayen reconverti en missionnaire de bus...
Ah, on a aussi fait une p’tite rando de 6 heures au lieu de 2 dans les montagnes cernant la capitale (une lecture erronée du guide touristique, cela peut arriver à tout le monde...)

4 commentaires:

  1. Content de lire vos péripéties à chaque mail. Le blog est une super initiative. Le coup de l'aventure avec les ruines mayas m'a refait pensé à un film vu récemment bien flippant. (http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/les-ruines,78480-video-10657)
    Du coup je préfère visiter les chateaux forts ^^
    Une bise à vous et au plaisir de rencontrer Elise.
    Bye
    Maca

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  2. il est vraiment trop fort ce Tonio!
    en tout cas profitez bien , nous on s emmerde en France!nos dimanche c est limite "vivezment dimanche" avec un paquet de cookies du ED! youhouuuuu

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  3. Ah! la la. Ces jeunes, des inconscients, j'vous dis... A croire que vous êtes assis sans vergogne sur les recommandations de l'ambassade de France au Honduras. Jetez-y un coup d'œil:
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/pays_12191/honduras_12250/index.html
    Qui a checker la liste avant de partir en escapade, hein?! Elise, mi ninita, ta banane n'est absolument pas réglementaire.
    Au fait, qui a dit que lorsqu'on est prêt à sacrifier un peu de sa liberté pour se sentir en sécurité, c'est qu'on est à côté de la plaque!

    Moult et moult besos. Mariecam.

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  4. Non mais t'as pas fini de te la jouer :p ! Tégus ... genre ça y est tu es une vraie petite hondurénienne ...
    Bon aller, continue la publication de tes jolies photos :-) ça fait toujours plaisir quand par ma fenêtre je vois l'hivernal ciel gris parisien. Entre toi et mon père qui m'envoit ses photos des Seychelles, je suis forcé de conclure que je suis entouré de sadiques !

    Besitos

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